De plus en plus de sites rencontrent des...
Maxime, comment es-tu arrivé au métier de développeur ?
On peut dire que je suis tombé dedans quand j’étais petit.
J’étais en 5ème lorsque l’on m’a donné mon premier ordinateur. Je rentrais au collège et je me suis tout de suite intéressé à la création de site internet et de jeux vidéo. C’est quelque chose qui m’a attiré très jeune, et j’avais à peine 12 ans lorsque j’ai créé mon premier site.
J’ai ensuite continué mes études, sans penser que je ferai du développement en soi. Mais une fois arrivé en Fac de « Physique Chimie » je me suis rendu compte que je n’étais pas du tout dans la bonne filière.
J’ai repris des études dans l’informatique. J’ai continué à développer mes sites et jeux vidéo, j’ai commencé à vendre mes services. Et là j’ai su que j’allais être Développeur.
En fait, c’était sous mon nez depuis toujours.
Pourquoi le développement web et non pas l’une des autres professions du domaine ?
L’avantage du développement web je trouve, comparé à d’autres fonctions dans la tech, c’est surtout un résultat visible plus rapidement.
Dans mon métier ce que j’aime le plus c’est que l’on peut faire des modifications sur un projet et le mettre en ligne sous 10 minutes. Á contrario par exemple, un développeur mobile va devoir attendre la validation d’Apple ou Android après avoir soumis son projet. Il y a tout un protocole de vérification, des systèmes de contrôle, des mises en ligne tardives … Bref moins de liberté.
Alors que là on peut mettre en ligne tout de suite, mettre à jour des nouvelles fonctionnalités quand on le souhaite. C’est ce qui me plait le plus dans ce métier.
Parle-nous rapidement de ton cursus scolaire / universitaire ?
J’ai obtenu un Baccalauréat Scientifique avant d’intégrer la Faculté option « Physique Chimie ». Bon, erreur de parcours, j’ai quitté la fac au bout d’un mois. (rires)
J’ai profité d’une « année blanche » pour avancer sur mes projets tech (sites web, jeux vidéo, applications). Et à la rentrée suivante j’ai fait un BTS SIO.
J’ai ensuite continué mon cursus dans une École d’Informatique en alternance. Et c’est (presque) là que j’ai rencontré Develink…
Comment es-tu arrivé chez Develink ?
Je ne suis pas arrivé directement chez Develink. J’ai d’abord été en alternance chez Simplexe, société de Vincent Gallot.
Vincent et Marc (co-fondateurs Develink) recherchaient un développeur pour justement monter la plateforme Develink et lancer le projet.
Marc avait les idées, Vincent gérait la partie technique et il fallait une 3ème main pour monter le prototype le plus rapidement possible.
Après 3 ans chez Simplexe, Develink a vu le jour en 2016. Nous avons refondu à ce moment-là toute l’application. Nous sommes repartis de zéro.
Quelle est ta mission préférée chez Develink ? Qu’est ce qui te plait le plus dans ton métier ?
Disons que j’ai une mission principale chez Develink qui est de développer la plateforme. Mais ce que je préfère le plus dans mon métier, c’est de créer des fonctionnalités qui vont faire gagner du temps à mon équipe.
Dès que je sais que je vais faciliter le quotidien de mes collaborateurs (et de nos users) je trouve cela très gratifiant.
Par exemple, lorsque nous sommes passés du « DIY » au « Catalogue VIP » c’est-à-dire que nous avons donné la possibilité aux annonceurs de passer commande directement auprès de l’équipe Develink au lieu de passer par les éditeurs (qui vont mettre plus de temps à répondre ou qui vont davantage négocier…) et bien notre activité a changé !
Quand nous avons pu devenir « l’interface entre les éditeur et les annonceurs », tout le monde a gagné énormément de temps. Les annonceurs, les éditeurs et les account managers Develink.
Et quels sont tes autres challenges en dehors du développement de la plateforme ?
Alors cette année il y en a eu beaucoup. Je crois même que c’est l’année où il y en a eu le plus.
Pour la première fois chez Develink, je prends la parole lors des événements. En juillet c’était pour un webinar sur la plateforme Webikeo, et dans quelques jours ce sera en physique sur un atelier du SEO Camp’us Paris. Des exercices qui ne sont pas forcément sur « mon terrain de jeu » à la base mais avec lesquels je me sens de plus en plus à l’aise.
J’ai également un autre défi qui arrive prochainement, puisque nous avons recruté un nouveau développeur en alternance chez Develink et je serai son maître de stage
Mon principal challenge va être de manager notre nouvelle recrue pour que sa mission se passe le mieux possible et qu’il puisse s’épanouir comme moi à mes débuts.
Si tu devais donner un (ou plusieurs) conseils pour les futurs développeurs web ?
Ce que moi je regarde chez un candidat c’est : quand est-ce qu’il a commencé ? est-ce qu’il fait des projets sur son temps perso ? est-ce qu’il a déjà vendu des prestations ?
Alors mon plus grand conseil (même si c’est peut-être trop tard pour certains) c’est de commencer tôt. Le plus tôt possible. D’être régulier dans l’apprentissage de cet « art » et de faire des projets personnels. Même s’il n’y a pas forcément d’argent à gagner derrière, faire des projets persos, les montrer et recommencer !
Pour les développeurs de demain, je conseillerai également de ne pas rester cloisonné dans le métier de développeur web et d’être capable de s’ouvrir à tous les départements d’une entreprise. Savoir qui fait quoi. Que ce soit au commerce, au marketing etc… Cela permet d’être plus productif, de faire avancer les projets !
Quelles sont les qualités à posséder pour être un bon développeur web ?
Curiosité. Autonomie. Autodidacte.
Ah et la persévérance !!
Perdu sur une ile déserte, lequel de tes collaborateurs emmènes-tu ?
Marc. Je pourrais surfer avec lui.
Mais en réalité j’ai une bonne raison de partir avec chaque membre de l’équipe.
Et en dehors de Develink, Maxime, qui es-tu ?
Bon, il n’y a pas de secret. Ma grande passion c’est le surf . C’est un sport, une discipline où il y a beaucoup de sensations.
On ne risque pas sa vie mais il faut être très vigilant.
Et une fois que nous sommes dans l’eau, au pic à attendre la vague, je trouve qu’il n’y a pas d’endroit plus calme. C’est un endroit où je peux réfléchir. C’est l’endroit où je me sens bien.
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