Débuter dans le netlinking n’est pas toujours...
En cette période de fin d’année, Frédéric Courtois nous fait le cadeau de répondre à nos questions pour cette troisième édition de Parole d’éditeur. L’occasion de revenir avec lui sur son parcours dans le domaine de l’édition de sites et ses futurs projets.
Comment avez-vous atterri dans le milieu de l’édition de sites ? Avez-vous suivi une formation ?
À l’époque, j’étais SEO et j’achetais des backlinks sur RocketLinks (on les salue au passage 👋).
Un jour, je me suis dit “Pourquoi ne pas utiliser ces compétences en devenant moi-même éditeur au lieu de les mettre à profit de mes clients ?”
C’est ainsi que j’ai monté mes 2 premiers sites : Leconomieetmoi.fr et Lestrucsafaire.fr.
Quelle est la plus belle réussite / le meilleur souvenir que vous pourriez partager en lien avec votre activité ?
La création de Made-in-entreprise.fr qui est un blog, voire un média, au service des créateurs d’entreprise qui veulent se lancer.
J’aime l’idée que mes contenus puissent réellement aider les gens.
Quel est l’échec qui vous a fait le plus apprendre ?
Quand je me suis lancé, je me suis appuyé sur les domaines expirés pour gagner du temps.
Malheureusement, certains d’entre eux étaient spammés et parfois pénalisés par Google. Malgré mes efforts, je n’ai pas réussi à tous les sortir de la pénalité.
Cette expérience m’a appris à être patient pour monter de bons sites mais aussi à mieux sélectionner les domaines expirés, même si j’ai encore refait la même erreur avec mon dernier site, Lecoinsante.fr, qui était trop pénalisé et pour lequel j’ai dû basculer sur Vivresante.fr, un nom de domaine vierge et plus sain.
Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait se lancer dans l’édition de site ?
Je constate une tendance des ventes à la baisse depuis le mois d’avril, malgré les statistiques SEO intéressantes de mes 20 blogs qui progressent.
Dans ce contexte, je dirais que c’est une super idée et que c’est l’un des business les plus intéressant en termes de rentabilité entre temps passé et revenu. Malgré tout, je pense qu’il vaut mieux l’envisager dans un premier temps comme un complément d’activité, être patient et ne pas hésiter à se diversifier.
C’est d’ailleurs ce que je conseille dans ma formation CPF où j’aide les entrepreneurs à devenir éditeurs de blog : Créer son business en ligne pas à pas.
Comment envisagez-vous la suite de votre activité ?
Je suis en train de monter 4 nouveaux sites qui vont bénéficier de toute mon expérience accumulée depuis 2017 pour, je l’espère, performer encore mieux que les anciens, que je vais bien sûr continuer à alimenter en contenu. Je pense aussi m’orienter vers la monétisation de mon audience email via l’affiliation.
L’achat de noms de domaines expirés : bonne ou mauvaise idée ?
Le débat est lancé 😉
Comme vous avez pu le constater à la lecture de notre interview, l’achat d’un Nom de Domaine Expiré (NDD) pour monter un site ne se passe pas toujours comme prévu. S’il présente plusieurs avantages lorsqu’il est choisi avec précaution, c’est-à-dire lorsqu’on a pris le temps de contrôler son ancienneté, son profil de backlinks et la vérification du blacklistage, ses conséquences peuvent aussi être désastreuses dans le cas inverse.
L’intérêt principal d’acheter des noms de domaines expirés pour monter un site est de bénéficier d’un « coup de pouce » grâce à sa valeur déjà acquise aux yeux de Google. Mais il est tout à fait possible de monter un site à partir d’un nom de domaine vierge que l’on a créé soi-même. L’avantage, c’est qu’il n’y a aucun risque de se retrouver avec un NDD spammé et une floppée de liens de mauvaise qualité.
Evidemment, il faudra être patient avant de pouvoir constater de premières performances, être prêt à publier régulièrement des contenus de qualité et créer un profil de liens naturel.
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Responsable Editorial & Référencement SEO
Après avoir accompagné plusieurs dizaines d’entreprises dans leur stratégie de contenus web, Chloé Ribot occupe aujourd’hui le poste de Responsable Editorial & Référencement SEO chez Develink. Sa mission principale est d’améliorer la visibilité des clients de l’agence en les aidant à développer leur image de marque et à produire des contenus éditoriaux pertinents.